Mon voyage sur le Tsiribihina

(Août 2023)  Sur le Tsiribihina le temps faisait toujours beau et il faisait très chaud même pendant la nuit. Lors de notre séjour sur le Tsiribihina on n’avait pas eu une seule goutte de pluie et la température moyenne en mois de d’Aout c’était 28°C et se lève jusqu’à 34°C vers l’après-midi.
Tsiribihina c’est un grand fleuve qui se trouve dans la côte ouest de Madagascar, plus précisément à l’ouest de Belo et à 50 km au nord de Morondava et le fleuve se jette dans le canal de mozambique.

L’expérience de voyager sur le Tsiribihina était unique parce que je trouve que c’était comme tout à fait un autre monde alors que on était toujours à Madagascar. Pour une fille comme qui a grandie dans la côte Est de Madagascar et qui n’a pas vue que seulement cette partie-là, le voyage sur le Tsiribihina était vraiment une grande découverte d’une autre partie de Madagascar. J’ai pu faire ce voyage grâces à des personnes qui ne sont pas juste des touristes mais aussi une famille incroyable.

La descente
D’abord pour faire la descente et un circuit sur Tsiribihina en tout c’est deux nuits et 3 jours jusqu’au village de Belo en bateau. Pour lors, nous avons quitté la ville de Miandrivazo le matin pour rejoindre le lieu de l’embarquement du bateau vers le Tsiribihina. C’était tout simplement incroyable parce que on passait dans un village dont on a rencontré les villageois d’une autre ethnie Malagasy le Sakalava ; ils étaient accueillant et nous saluaient à chaque fois qu’on croise et puis il y a les enfants qui nous suivaient en courant derrière la voiture étaient juste amusant.
On a pris le bateau avec de équipages très accueillants et amusants à la fois et le bateau est assez grande avec une vue splendide du fleuve. A première vue du fleuve de Tsiribihina j’étais vraiment surprise car il vraiment immense et très vaste. Au fait, j’ai remarqué pendant l’embarquement sur le Tsiribihina qu’il y avait beaucoup de touristes qui exploraient cette région et d’ailleurs je crois que c’est l’une de piliers de développement touristique de Madagascar.

Biodiversité
La première journée ce fut une grande impression, sur la grandiosité du fleuve, les paysages, les biodiversités dans la région en question. Aussi ce fut la même chose pour les deux jours suivants. La variété des faunes et flores qui décorent les montagnes c’était fascinante.
En effet, nous avons vu des crocodiles, plusieurs même, des lémurs, des toutes sortes des oiseaux et la fameuse cascade sur le Tsiribihina qui était devenu mon endroit préfère pendant le voyage ou nous avons pris de bain et à nager. Nous avons fait des stops pour contempler ces richesses naturelles, par exemple pour voir les oiseaux qui font leur nid dans les creux de la montagne.

Et chaque soir nous campions sur la terre ferme auprès des villages dont nous avons fait des visites, c’était incroyable car plus de trentaine des enfants qui nous suivaient partout et voulaient nous tenir la main, cette interaction qui fascinaient les touristes le plus. Et pour moi c’est la découverte des autres cultures malagasy, les structures des maisons mais surtout le dialecte que les gens utilisent dans cette région pour parler entre eux pour moi c’était incompréhensible même si je suis aussi une Malagasy.

Les baobab
En arrivant dans le deuxième village et pour la dernière nuit de camping c’était juste extraordinaire car tout comme moi et les touristes ce fut la première fois que nous avons vu les fameux baobabs de Madagascar avec quatre types différents ; nous avons vu les baobabs, nous les avons même touchés et mangés les fruits.
Dans le village nous avons pu assister à l’incroyable coucher de soleil, avec les baobabs à l’horizon. Et pendant la soirée nous avons eu des feux de camp et assisté au petit spectacle des groupes des enfants du village, avec des chansons et danses traditionnelles. C’était juste magnifique.

Le dernier jour du voyage sur le Tsibihina avec le bateau ce fut arriver, de ce fait nous avons quitté le village très tôt le matin pour rejoindre le village de Belo toujours en bateau.
Le voyage ce fut long mais incroyable et ce n’est pas du tout fatiguant et aussi loin d’être ennuyant. On a toujours bien mangé dans le bateau avec presque des produits locaux fraiches et bio. J’ai pu découvert une autre partie de Madagascar avec de cultures différente de la mienne, une rencontre avec des nouvelles personnes, une connaissance d’un autre dialecte malagasy. Tsiribihina est en effet ce n’est pas seulement un fleuve mais aussi un endroit qui est plein des ressources naturelles dont elles restent encore intactes, et c’est la raison sur laquelle, cet endroit attire les touristes.

écrit par Françoise, une étudiante malgache habitant à Tamatave / Toamasina

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