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circoncision à Madagascar

Notre thème d’aujourd’hui est le «Famorana» ou «Hasoavana» ou encore le «Fora zaza» ces trois mots signifient «la circoncision».

A Madagascar, le Famorana est un rite de passage pour affirmer la masculinité d’un petit garçon.

La circoncision est une tradition, qui prend une place importante dans la vie des Malagasy. Sur les Hautes terres, les parents décident de circoncire leur garçon au plus tard à l’âge de 4 ans. Après la circoncision, l’enfant devient un membre à part entière de la famille, c’est-à-dire au cas où un malheur lui arrive, il a le droit d’être enterré dans le tombeau familial.

Quand le garçon est circoncis, tout le monde dit «lahy ialahy» ou bien «tu es devenu un homme», puis on félicite la famille en disant: «Arahaba ririnina e», qui veut dire littéralement «salutation d’hiver», puisque la fête de la circoncision se déroule toujours durant la période hivernale entre les mois de Mai à Aout. La famille du petit garçon répond: «Samy vita e», qui signifie «c’est fait».

Ensuite le « lohatsitsy » ou le prépuce coupé sera avalé par le grand père avec une banane. C’est le symbole de la fertilité, de la virilité et l’espoir d’avoir une descendance masculine.

Quand tout le monde arrive à la maison, chaque famille, qui était invitée à la circoncision offre du «Tso-dranonjaza», un genre de bénédiction ; cela peut être de l’argent qu’on met dans la poche du garçon ou des biscuits ou bien des jouets. Une petite fête familiale est organisée pour cette occasion.

A la fin de l’évènement, les invités ne disent pas au revoir mais « Aza ela fery » ou «guéris vite !».

Chaque groupe ethnique sur l’île a leur propre rituel pour la circoncision. Par exemple dans le Sud-est de l’île, il y a la circoncision collective que l’on appelle «Sambatra». Elle se déroule tous les 7 ans au mois d’octobre.

Et si vous voulez découvrir les us et coutumes de notre pays, PRIORI se fera un plaisir d’organiser votre voyage.

mon chemin de travail

A Madagascar, il y a différents moyens de locomotions. Suivant les villes, nous pouvons utiliser les Tuk-tuks, les scooters, les bus, les pousses-pousses, les cyclo-pousses, les vélos et les taxis.

Pour aller au travail, j’ai choisi d’utiliser le vélo car c’est plus économique et c’est bon pour la santé.

J’habite dans un village, qui se trouve à environ 15 km au nord du centre-ville d’Antananarivo, pas loin de la petite ville de Sabotsy Namehana, sur la route nationale 3 qui mène vers la colline sacrée d’Ambohimanga.

Les bureaux de PRIORI se trouvent au centre-ville dans le quartier de Tsaralalàna. Donc je dois faire environ 30 km en vélo par jour pour le travail ! Bien sûr, il y a des bus qui relient mon village avec le centre-ville d’Antananarivo. Mais en tant que guide de randonnées, je dois rester en forme même si je travaille au bureau. C’est pour cela que j’ai décidé de prendre le vélo pour aller au travail.

Je quitte la maison vers 6h du matin et j’arrive au bureau vers 7h45. Bien que la route soit goudronnée, c’est quand même assez difficile car il y a beaucoup de montées et de descentes; sans parler de la foule et des embouteillages monstres. Entre 6h et 8h du matin, la circulation est mouvementée. Les élèves et les travailleurs sortent pour aller à l’école et pour se rendre au travail. Les petits marchands de légumes commencent à étaler leurs produits, les marchands de journaux se dispersent dans la ville.

En tant qu’organisatrice de voyages, PRIORI, propose aussi des circuits en vélo dans les différentes régions de Madagascar. Je trouve que c’est très intéressant car on peut vraiment voir de très près la vie quotidienne des Malgaches et admirer le beau paysage de notre magnifique île.

Nous avons aussi un programme qui s’appelle «Venez avec moi». Et je vous invite à venir avec moi en vélo ! Vous allez découvrir mon trajet quotidien et la vie des Malgaches hors des routes touristiques habituelles. Nous partons du centre-ville pour aller chez moi. Je vous montre mon village et vous faîtes la connaissance de ma famille. A midi, on déjeune ensemble et nous retournons en ville dans l’après-midi.

N’hésitez pas de nous contacter pour plus d’informations. Je serai votre guide et ce sera avec plaisir et fierté que je vous ferai découvrir Madagascar en vélo ou à pied. Veloma e !!

Monnaie de Madagascar

Monnaie de Madagascar

La monnaie de Madagascar est l’Ariary

(Antananarivo, 19. Oct 2021) Depuis 2005, l’unité monétaire officielle à Madagascar est l’Ariary (AR).  Cependant, l’ancienne monnaie, le franc malgache (FMG), est encore utilisée dans les épiceries et les marchés, par les cyclos pousses et les chauffeurs de taxi ou tuktuk. Ils donnent le prix en francs malgaches (sans le citer). Ce qui prête à confusion et à une perte d’argent si la somme est élevée . En effet, 1 ariary vaut 5 francs malgaches.  Il est donc fortement conseillé de toujours demander l’unité monétaire (AR ou FMG) que la personne utilise.

Actuellement (Octobre 2021), 1 euro vaut 4500 ariary et un franc suisse vaut 4200 ariary.

 

Vous trouvez ci-dessous les 8 billets  de la monnaie malgache classés dans l’ordre décroissant :

Monnaie de Madagascar: 20.000 AR = 4,44 € ou 4,76 CHF

20000 Ariary, la monnaie de Madagascar

20000 Ariary, la monnaie de Madagascar

C’est le plus gros billet de la monnaie malgache. L’image représente l’usine d’Ambatovy. Située au nord-est d’Antananarivo, Ambatovy est l’une des plus grandes mines de nikel et de cobalt au monde.

Monnaie de Madagascar: 10.000 AR = 2,22 € ou 2,38 CHF

10000 Ariary, la monnaie de Madagascar

10000 Ariary, la monnaie de Madagascar

Le recto de ce billet montre le port d’Ehoala à Fort Dauphin, au sud-est de Madagascar. Construit en 2009, il est ouvert au trafic maritime national et international. C’est le 2ème port de la région de l’Océan Indien.

 

Monnaie de Madagascar: 5.000 AR = 1,11 € ou 1,19 CHF

5000 Ariary, la monnaie de Madagascar

5000 Ariary, la monnaie de Madagascar

L’image représente la plage du « Trou du commissaire » à Manakara où on peut se baigner en toute sécurité ; contrairement aux autres plages où la baignade est interdite à cause des forts courants marins. Manakara est aussi connue pour sa ligne ferroviaire vers Fianarantsoa.

Monnaie de Madagascar: 2.000 AR = 0,44 € ou 0,48 CHF

2000 Ariary, la monnaie de Madagascar

2000 Ariary, la monnaie de Madagascar

Madagascar possède une faune endémique et nous comptons plus de 100 espèces de lémuriens. Sur ce billet de 2000 AR, nous voyons le fameux lémurien « Bandro ». De pelage gris-brun, le Bandro vit sur une petite île de bambou, sur le lac Alaotra, le plus grand lac de Madagascar.

 

Monnaie de Madagascar: 1000 AR = 0,22 € ou 0,24 CHF

1000 Ariary, la monnaie de Madagascar

1000 Ariary, la monnaie de Madagascar

Ce billet de 1000 AR met en exergue le pont suspendu de Kamaro, sur la route nationale 4. Au PK 406, cet imposant pont surplombe la rivière de Kamaro à 206,5 mètres. Il a été contruit par la société de Gaston Leinekugel Le Cocq.

Monnaie de Madagascar: 500 AR = 0,11 € ou 0,12 CHF

500 Ariary, la monnaie de Madagascar

500 Ariary, la monnaie de Madagascar

Cette petite coupure de 500 AR montre la colline royale d’Ambohimanga. Aussi dénomée « la colline bleue », elle est située à 24 km au nord-est d’Antananarivo. C’est un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Monnaie de Madagascar: 200 AR = 0,04 € ou 0,05 CHF

200 Ariary, la monnaie de Madagascar

200 Ariary, la monnaie de Madagascar

En visitant le parc national de la montagne d’Ambre, au nord de Madagascar, vous trouverez la cascade illustrée sur ce billet de 200 AR. La flore et la faune sont exceptionnels. Et vous serez émerveillés par tant de richesses.

Monnaie de Madagascar: 100 AR = 0,02 € ou 0,03 CHF

100 Ariary, la monnaie de Madagascar

100 Ariary, la monnaie de Madagascar

Ce petit billet de 100 AR montre la cathédrale d’Ambozontany, édifice datant du 19ème siècle. La cathédrale surplombe la vieille ville de Fianarantsoa. Son style architectural est impressionnant et la vue sur le lac Anosy est magnifique.

Voilà ! Nous espérons que les illustrations sur ces billets ont attisé votre curiosité et vous incitent à découvrir notre Grande Ile. Madagascar est un pays plein de contrastes avec des paysages diversifiés. Les habitants, les us et les coutumes n’appellent qu’à être découverts dans ce pays où les cultures se mélangent de façon pittoresque. Et nous vous promettons un séjour des plus agréables, riche en rencontres et en aventures.

Alors, pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter :

PRIORI 103, Rue de Liège Tsaralalàna
BP 273  Antananarivo  Madagascar
Tél        : +261 20 22 62527 / +261 20 22 35354
Mobile : +261 33 11 02088
priori@moov.mg

PRIORI Reisen GmbH Madagaskarhaus
Holeestrasse 6 4054  Basel Suisse
Tel:        0041 61 332 19 27
mobil:   0041 76 409 91 98
info@priori.ch

Situation Corona mi-Juin Madagascar

Situation Corona mi-Juin Madagascar

Situation Corona mi-Juin Madagascar

Bonjour, je m’appelle Fanasina. Aujourd’hui, ce 16 Juin 2021, je vais vous donner un aperçu de la situation actuelle de Covid-19 à Madagascar.

Vous avez certainement lu dans les journaux ou vu à la télévision que Madagascar avait subi une deuxième vague de la pandémie en Avril dernier. Ceci était dû en partie à cause de l’arrivée du virus sud africain dans notre pays.

Antananarivo, la capitale, était l’épicentre de la pandémie. Chaque jour, on entendait les klaxons des ambulances. Les hôpitaux étaient bondés, le personnel soignant était débordé et les médicaments venaient à manquer. Il y a eu de nombreux décès. Jamais Madagascar n’avait connu un taux aussi élevé de mortalité durant cette pandémie ! Et pour faire face à cette recrudescence de la Covid-19,  Antananarivo a été mise en quarantaine et en confinement total le weekend. Dans les autres régions, les mesures étaient moins drastiques.

Afin de contrecarrer cette deuxième vague féroce, le gouvernement a finalement adhéré à l’initiative COVAX organisée par l’OMS. 250.000 doses de vaccin Covishield sont arrivées à Antananarivo le 8 Mai dernier. Ce Covishield est un vaccin indien, équivalent à l’AstraZeneca. Des vaccinodromes ont été créées. Les agents de santé, les travailleurs sociaux, les forces de l’ordre, les personnes vulnérables et plus de 70 ans étaient prioritaires. Néanmoins, le ministère de la santé a décidé d’étendre la vaccination à une population plus large vu l’approche de la date de péremption du vaccin.

Depuis le 31 Mai, Antananarivo n’est plus en quarantaine. La vie a repris son cours. Les nouveaux cas de Covid-19 ont considérablement diminué. Et il en est de même pour les décès. Nous avons passé le pic. Néanmoins, nous continuons à rester vigilants et à toujours respecter les gestes barrières.

Nous, à la PRIORI, avons  été vaccinés la semaine dernière afin de nous protéger et de vous protéger quand vous viendrez visiter notre pays. Eh oui ! Nous espérons que les frontières s’ouvriront bientôt et que nos activités reprendront. Nous nous ferons une joie d’organiser votre voyage et de vous faire découvrir notre Grande Ile où la faune et la flore sont exceptionnelles et endémiques. Alors, n’hésitez surtout pas à nous contacter ou à visiter notre site web pour avoir plus d’informations sur nos activités.

En attendant, restez en bonne santé et prenez toujours soin de vous. Veloma de Madagascar !

Fatapera Madagascar

FATAPERA 

Presque la majorité de la population malgache n’a pas le moyen d’utiliser des réchauds à gaz ou électrique, car malheureusement plusieurs lieux à Madagascar n’ont pas accès à l’électricité. Le premier et pour le moment le seul fournisseur d’électricité officiel à Madagascar est la « compagnie nationale d’eau et d’électricité » JIRAMA, qui est aussi entièrement gérée par l’état malgache.

Etant donné qu’elle est la seule distributrice d’électricité dans tout le pays, le courant fourni est malheureusement très cher mais aussi insuffisant. Actuellement, les coupures d’eau et d’électricité font partie de la vie quotidienne des citadins. Donc, la meilleure solution pour la cuisson des aliments c’est le « fatapera » !

Etymologiquement, le mot « Fatapera » vient d’une combinaison de deux mots malgaches « Fatana » qui signifie réchaud et « fera » ou fer, ce qui donne le mot « Fatam-pera », mais on a l’habitude d’écrire ou de prononcer « Fatapera », comme çà c’est aussi plus facile.

Le Fatapera est un « ustensile à cuisine » en forme d’une potière ou d’une cuve réfractaire avec un « karakara » ou une « grille » au milieu avec des supports dans la partie supérieure permettant de poser la marmite ou la poêle ou la casserole. La plupart des malgaches à la campagne comme dans les grandes villes utilise ce réchaud traditionnel pour cuire les aliments. Ceci est très facile à utiliser et aussi valable pour toutes les classes sociales. Le fatapera fonctionne seulement au charbon de bois en malgache « arina fandrehitra». Pour allumer le charbon, on aura besoin de quelques morceaux de bois ou du papier, on les allume et c’est parti… On a maintenant assez d’énergie pour la cuisson!

La principale source combustible à Madagascar est le charbon de bois. Car les appareils électroménagers ne sont pas toujours à la portée de tous. Par contre, la source d’énergie au charbon est financièrement accessible à tous les malgaches, car le coût d’un sac de charbon varie entre 10 000 Ariary à 25 000 Ariary soit entre 3 à 6 Euro. Une famille de 4 personnes consomme à peu près 1,5 ou 2 sacs de charbon par mois. Ce qui est bien plus abordable que le gaz ou l’électricité.

Par ailleurs, le charbon de bois est l’un des facteurs qui accélère la destruction rapide de l’environnement, des forêts et des biodiversités de Madagascar. Donc pour réduire la consommation du charbon, il y a différentes associations environnementales à Madagascar, qui sensibilisent les gens à utiliser le « fatapera mitsitsy », celui-ci économise le charbon.

Dans chaque habitation à Madagascar, on peut y trouver au moins un fatapera. Ceci est très pratique et aussi plus rapide que d’autres appareils à cuisson. En effet, il y a deux types de fatapera : il y a l’ustensile rudimentaire fabriqué en métal ou en tôle de fer, qui est souvent disponible en forme carrée. Ce type de réchaud consomme beaucoup plus de charbon mais il diffuse beaucoup d’énergie que les autres et est donc plus rapide. L’autre type de réchaud c’est le fatapera fabriqué à base « d’argile cuite », qui est aussi très connu sous le nom « fatapera mitsitsy». Ce réchaud permet de consommer moins de charbon car l’argile absorbe mieux la chaleur que le fer. Généralement, ceci a une forme circulaire et c’est aussi plus cher que le simple fatapera, le coût de ce réchaud économe varie entre 1 à 6 Euro, selon la qualité.

Ce « cuiseur économe » joue un rôle très important dans la cuisine malgache. Lors d’une petite promenade dans la ville d’Antananarivo, on constate que les fatapera sont indispensables pour les petites gargotes de la ville. Les marchands s’installent partout sur le trottoir, avec leurs réchauds et leurs marmites dans lesquelles on y trouve des soupes, du riz avec des légumes, des viandes et même des patates douces, du maïs, du manioc, etc… Ils utilisent aussi ce réchaud pour les fritures comme les beignets de bananes ou des légumes, pomme de terre et aussi pour les fameuses « maskita » ou brochettes et surtout pour les grillades… Sûrement même dans les grands restaurants, ce cuiseur typiquement malgache est aussi très utile. Comme il est très facile à porter, la famille malgache a l’habitude d’en apporter un lors d’une petite excursion hors de la ville… En pleine nature, accompagnée par un son de musique tropicale, elle fait griller des viandes ou des « maskita » à base de viande grasse et des petits légumes sans oublier la sauce de pistache un peu piquante qui va avec… Chez nous on dit souvent que les aliments cuits par le fatapera ou par le feu de bois sont les plus délicieux !

Octobre 2020, écrit par Fanasina, PRIORI Antananarivo

Madagascar: les ponts sur les rivières de Betsiboka et de Kamoro

Madagascar_Kamoro_ponts

Madagascar_Kamoro_ponts

Madagascar: les ponts sur les rivières de Betsiboka et de Kamoro

Au départ d’Antananarivo, la route nationale 4 (RN4), qui mène vers le nord, passe par la ville de Maevatanana. Cette bourgade est considérée comme la frontière des hauts plateaux et de la plaine côtière. Maevatanana est également la capitale de la région de Betsiboka. Homonyme du fleuve, la région de Betsiboka traverse le territoire dans la direction Sud au Nord.

La petite ville de Maevatanana se trouve à seulement 70 mètres d’altitude, à l’Est de la rivière d’Ikopa; celle-ci approvisionne la capitale en eau potable. A 40 km au nord de Maevatanana, l’Ikopa se jette dans le fleuve de Betsiboka, qui à son tour se jette dans le grand delta intérieur de Majunga.

Madagascar: les ponts sur les rivières de Betsiboka et de Kamoro

Le pont sur le fleuve de Betsiboka
A 20 km à l’Est de la ville de Maevatanana, au PK 336 + 700, un pont rectiligne en acier surplombe le fleuve déchainé de Betsiboka.
A cet endroit, en 1934, un premier pont suspendu, d’une portée de 130 mètres, a été construit par une entreprise française du nom de Leinekugel Le Coq.

Madagascar_Betsiboka_pont

Madagascar_Betsiboka_pont

 

En 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, ce pont suspendu a été endommagé par les troupes de Vichy qui battaient en retraite.

La partie centrale du pont était dans l’eau. Mais le 11 Septembre 1942, les armées britannique et sud-africaine, en approche, ont quand même pu emprunter la chaussée effondrée ; et cela malgré les bombardements de l’armée française de Vichy.

Le pont en fer, gravement endommagé pendant la guerre, a été démoli. Et un simple pont métallique, de style Bailey, avec des entretoises métalliques en forme de treillis, a été construit au même endroit.

Le pont, à voie unique, d’une longueur de 280 mètres, fonctionne toujours et a été rénové en 2015. Ce pont relie la route nationale 4 et montre un paysage spectaculaire sur les cascades et les rapides qui débouchent progressivement dans la gorge du fleuve de Betsiboka. Pendant la saison des pluies, lors des crues, le fleuve se déchaîne et d’énormes quantités d’eau se jettent vertigineusement sur les rochers en formant de la mousse. Un moment exceptionnel ! En saison sèche, les eaux sont moins tumultueuses. Toutefois, elles restent de couleur rouge, la couleur de l’érosion.

 

Madagascar: les ponts sur les rivières de Betsiboka et de Kamoro
Le pont sur la rivière Kamoro

Madagascar_Kamoro

Madagascar_Kamoro

Au PK 406, l’imposant pont suspendu surplombe la rivière de Kamoro à 206,5 mètres. Il a été également construit par la société Gaston Leinekugel Le Cocq.
(L’entreprise a construit trois ponts suspendus en fer à Madagascar entre 1931 et 1934 : Mananjary, Betsiboka et Kamoro.)

Le pont suspendu sur la rivière de Kamoro a une portée de 206,5 mètres. Les 12 câbles de fixation passent sur les deux pylônes métalliques de 22,7 mètres au dessus de la chaussée. Les suspentes posées sur les 2 chaussées maintiennent les câbles suspendus et sont fixées avec des sellettes.
Le solide pont a été construit avec 876 tonnes de fer. Alors qu’un pylône a été bâti sur un soubassement près du rivage, l’autre repose sur un mur de soutènement. De là, un pont d’accès de 56 mètres débouche sur la route. Et la chaussée, de 4 mètres de large et d’une longueur totale de 262,5 mètres, empêchait depuis toujours les voitures de se croiser.
Le pont vieillissait peu à peu. Il formait de plus en plus un « goulot d’étranglement » à voie unique entre la capitale et le nord, à travers lequel environ 1000 véhicules se frayaient un chemin chaque jour. Il n’y avait pas d’autre alternative : c’était le seul pont sur les 145 km le long du fleuve Kamoro.

L’image du pont suspendu de Kamoro illustre les nouveaux billets de banque de 1000 Ariary, en Septembre 2017.

En 2017, ce pont bien usé a été rénové par l’entreprise Eiffage TP. La rénovation était financée par la Banque Mondiale.

La Société Eiffage est un conglomérat français, créé en 1993 par fusion, aux origines duquel appartient, avec de nombreuses autres entreprises de construction, la société Gustave Eiffel (Tour Eiffel à Paris).
Le pont est un témoignage de la culture industrielle et mérite d’être préservé.
Malgré que ce pont n’ait pas été construit par Eiffel, la population l’a quand même surnommé « le pont Eiffel » en raison de son architecture en fer.

Eiffage TP a également obtenu le contrat de construction d’un nouveau pont de 265,5 mètres de long, à proximité de l’ancien pont. Cette construction a aussi été financée par la Banque Mondiale. Les travaux ont duré deux ans et se sont déroulés sans aucun incident.
Ses piliers en béton, qui dépassent de 36 mètres au-dessus de la chaussée, semblent plus légers et plus fragiles que les pylônes de fer à côté. La chaussée à deux voies, large de 7 mètres, s’étend sur 206 mètres entre les piliers et un lit de fer boulonné. 80 kilomètres de câbles en acier ont été nécessaires et 4 600 m3 de béton ont été utilisés.

Le nouveau pont suspendu a été construit à 14 mètres, seulement, de l’ancien pont.
Le nouveau pont fut inauguré le 17 juillet 2017. Et le président de la République de l’époque a déclaré : «Les deux édifices symbolisent le passé et l’avenir. Nous ne devons pas oublier ce qui a été fait dans le passé pour continuer le développement de notre pays ».

Madagascar : une des meilleures destinations pour l’année 2013

Madagascar est choisie par le Magazine Lonely Planet comme l’une des meilleures destinations touristiques pour l’année 2013

Avec ses lémuriens, baobabs, forêt tropicale, plages, désert, et les activités de trekking et de plongée, Madagascar est une destination de rêve pour les amateurs de nature et de plein air et la moitié du plaisir est d’apprendre à toutes ces attractions incroyables, a précisé le Magazine.

La Grande Ile est classée dans le top 10 des pays à visiter où le Sri Lanka tient la première place, suivi de Monténégro, du Corée du Sud, l’Equateur, la Slovaquie, les Îles Salomon, l‘ Islande, la Turquie et la République dominicaine.

Madagascar est unique où la faune et la flore remarquables est compensée par des paysages épiques d’une incroyable diversité, a-t- on précisé.

En 2011, Madagascar a accueilli 225.005 touristes dont 58% viennent de la France.

04. 01. 2013; source: https://french.peopledaily.com.cn/Tourisme/8076140.html