Madagascar Corona: vivre à Tamatave

Madagascar Corona: vivre à Tamatave

Une jeune étudiante raconte de sa vie actuel à Tamatave / Toamasina Madagascar.

Madagascar Corona: vivre à Tamatave
(03. Juin 2020) Vivre à Tamatave ce n’est pas facile surtout il y a le confinement d’un côté ; Tamatave est l’un de la grande ville le plus touchée du coronavirus à Madagascar avec les infectés qui n’arrêtent pas de s’accroitre et surtout et il est la ville qui a plus de mort actuel. Tamatave est très vaste avec de nombreuses populations alors c’était difficile pour les autorités au début d’empêcher les gens de sortir chez eux.

En raison de mes études j’étais obligée de rentrer à Tamatave, la fac m’envoyait un message concernant la reprise de cours, alors je suis rentrée. La première semaine de mon arrivée la situation est encore vivable, car il n’y avait eu pas encore un mort et les infectés étaient guéris par « le fameux jus » fabriqué par le gouvernement, mais seulement on peut sortir que le matin jusqu’à midi.

Pour sortir il faut toujours prudent en respectant les mesures que le gouvernement a imposés : porter du masque et respecter l’espace d’un mètre car on ne sait jamais qui sont les porteurs du virus. Mon cours se passait bien aussi d’un côté, comme on a que seulement la demi-journée pour travailler, c’était la routine c’est évident ; mais en rentrant c’est là le problème car le pousse-pousse et le tuc-tuc sont très rares qui passe par la route.

Madagascar Corona: vivre à Tamatave
Mais la situation s’est aggravée parce qu’il y a plus en plus infectés par le virus et il y a eu des morts aussi, du coup l’Etat a pris une mesure de clôturer Tamatave c’est-à-dire aucune sortie et aucune entrée, c’est interdit de franchir la zone. La vie dure a commencé à ce moment car c’est difficile pour les agriculteurs de faire entrer leurs produits à Tamatave à cause de la route coupée, alors les prix des produits qu’on a besoin à première nécessité ont augmenté de plus de 40% (riz, huile, sucre, légumes, charbon…)  Et d’un côté à cause du confinement nombreux ceux qui ont perdu leur travaille et ceux qui sont en « chômages technique », c’est triste de voir les gens de chercher ce qu’ils vont manger, la plupart de Malagasy vit le jour au jour, pourtant ils n’ont que le matin pour en chercher ; et par conséquence on vit dans l’insécurité car les gens sont affamés et depuis cette crise il y a plus de cambriolage chaque nuit et comme j’habite toute seule c’est vraiment l’angoisse quand il fait nuit.

Actuel ma dépense a deux fois plus à cause la hausses de prix des produits ainsi que l’électricité, mais ce que je n’aime pas c’est de rester à la maison toute l’après-midi, moi avec mon chat en regardant les quatre murs, psychologiquement ça me rend folle, mais pour le bien de tous il faut rester chez soi et éviter de fréquenter les autres même si mes amis me manquent. Mais l’ironique dans ce confinement c’est que l’Etat envoie des forces de l’Ordre, des commandos comme si le coronavirus est un être vivant et a peur des armes.

Madagascar Corona: vivre à Tamatave
Chose que j’ai appris dans ce confinement les Malagasy sont des égoïstes, c’est vrai il y a des bonnes personnes qui donnent son aide pour les autres mais d’autre part il y a ceux qui profitent la situation et s’enrichir pour remplir ses poches en augmentant les prix de produits pourtant le gouvernement a interdit cela.

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